Le troisième angle.

Le mot s’est imposé comme un résume des situations vécues récemment. Comme un nouveau point de vue de ce qui se passe dans la constellation familiale ces jours-ci.

Un couple de nos enfants s’interroge, montre par ses attitudes une quète de clarification, d’authenticité, de vérité ?

Y-a-t-il un rapport avec la situation de notre couple parental qui a traversé le confinement, presque dans la sérénité, l’euphorie d’une nouveauté qui s’exprime dans de nouvelles attitudes, de nouveaux chemins. Une nouvelle expérience s’est ouverte se vit curieuse et apaisante.

La vie familiale s’est passée depuis longtemps, dans la triangulation, le père, la mère, les enfants mais les enfants ont quittés le nid.

Ai-je évité le syndrome du nid vide, en poursuivant dans ma tête, la vie de la triangulation avec une grande place pour mes rejetons. La dualité du couple de la plus jeune doit s’affirmer en lieu et place du triangle qui a toujours basé leur couple par la présence des enfants devenus ces mois-ci autonomes.

Ils commencent leur vie de travail, leur couple doit se redéfinir dans le deux. Ce n’est plus un triangle, c’est un duangle. Sorte de no man’s land familial, rupture évidente qui ramène au duo, qui pousse à la reconstruction d’un nouveau style de vie, couple constitué jadis, ouvert par les enfants et qui doit prendre de nouvelles marques

Est-ce le chemin qu’ils vivent qui réveille notre couple, notre histoire au moment où nos enfants nous ont quittés.

Dans la chaine des générations, le vécu d’une de celle-ci a-t-elle une influence sur les autres.

Est-ce le couple des parents qui induit chez les enfants le questionnement ?

Est-cela présence des enfants qui bouleverse le ronron des parents.

Ce matin, pour la première fois de notre vie de couple, hors vacances, alors que la consultation en maison médicale tourne à la confusion entre deux types d’examens, je me retrouve avec mon épouse, à prendre un thé, le même, dans un bistrot désert sur la place proche de l’antenne médicale. Invitation du hasard, a observé l’enchaînement des faits.

A me remémorer le restaurant d’hier où aussi pour la première fois, hors maison familiale, entre couple de parents, sans enfants, mon épouse et moi-même retrouvons la plus jeune et son mari.

Exemple de la future vie qu’ils vont vivre ensemble, sans leurs enfants, passage de notre expérience à enfin les considérer comme couple autonome et non plus comme notre fille et son mari.

Alors que de leur coté, ils ont a se choisir à nouveau dans la dualité qu’ils avaient quittées par la naissance de leur ainé. Dualité qu’ils reconstituent par des activités communes de cours de cuisine, de danse récemment.

De notre coté, c’est une expérience nouvelle qui par la rupture de l’activité extérieure, par cette vie plus confinée qui nous pousse au vivre ensemble et rien qu’ensemble.

Dès le départ de nos enfants, notre nid vide s’est ouvert de plus en plus et définitivement quand la dernière s’est installé avec son ami.

Nous avons alors absorbe le changement en remplaçant celui-ci par des activités diverses sans jamais exploiter complètement la relation duale. Le troisième pole a été l’actualité, le bénévolat, les réunions de groupes, de formation, de réflexions ? 

N’avons nous pas remplacé le sommet du triangle, sans jamais entrer dans ce que je découvre progressivement depuis le confinement, le duangle, l’absence complète de tiers dans la société mise à l’arrêt par la pandémie.

La surprise de la dualité, m’a reporté dans la situation ancienne, dans un échange de proximité qui me conduit à une fusion des bulles, la sienne et la mienne, sans tiers.

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